La visite de Jougne

Le premier dimanche, nous nous sommes reposés un peu avant de partir visiter Jougne. Nous avons observé les maisons et surtout les anciennes fermes. Nous avons vu un abreuvoir pour les vaches qui étaient autrefois nombreuses dans le village. Nous sommes ensuite passés sous la porte qui délimitait la ville close autour du château. Nous sommes ensuite descendus jusqu'à l'église et la grande place d'où l'on peut découvrir toute la vallée de la Jougnenaz vers la Suisse. Nous sommes ensuite rentrés au chalet.

Le bourg de Jougne

Le site est remarquable. On le découvre depuis l'esplanade à côté du monument aux morts. Le village est construit sur un "platelet" (suivant l'expression de Lucien Febvre) qui domine de plus de cent mètres la vallée de la Jougnenaz. À droite (pour l'observateur depuis l'esplanade), les escarpements calcaires du Mont-d'Or ; à gauche, la coupure de la Jougnenaz en direction du col de l'Aiguillon ; en face, au-delà de la vallée (avec, dans le fond, le hameau de La Ferrière), le versant boisé d'Entre-Ies-Fourgs. N'oublions pas que Jougne doit son importance à cette situation géographique, sur la grande voie de passage transjurassienne. Ce qu'avait bien compris Jean de Chalon en s'installant en 1266 et en contrôlant le péage. Le village est cependant plus ancien, puisque mentionné dans plusieurs documents des XIe et XIIe siècles. Au Xllle siècle, le bourg est déjà entouré de remparts et défendu par un château fort (il ne reste de ces éléments fortifiés que quelques fragments et une ancienne porte). Animée d'abord par un commerce régional, la voie de passage par Jougne prend ensuite une importance considérable avec l'essor du grand commerce international, l'apogée se situant au XIV" siècle. On sait aussi que, comme dans l'ensemble de la région, la seigneurie est animée très tôt par une activité artisanale et métallurgique (fours et forges sont mentionnés dans un texte de la fin du XVe siècle et situés sur le bief de la Jougnenaz) - une activité qui se maintient jusqu'au XIXe siècle (forges, tréfileries et clouteries appartenant à la famille Vandel jusqu'en 1890). Il ne reste aujourd'hui rien de ce passé métallurgique. le tourisme, orienté sur les deux saisons d'hiver et d'été, a pris le relais, sans toutefois faire disparaître l'agriculture. L'église Saint-Maurice, construite en 1858, a succédé à un édifice plus ancien, dont il ne reste que la tour-clocher (1662), surmonté d'un toit à l'impériale depuis 1985. A proximité de l'église, une grosse maison rappelle le souvenir de Dionys Ordi- naire, agrégé de lettres, journaliste et ami de Gambetta, député de Pontarlier de 1880 à sa mort en 1896, et poète à ses heures; d'esprit républicain et anticlérical, son itinéraire l'a conduit " du séminaire de Nozeroy à la République de Gambetta ". (M. Malfroy) la vallée de la Jougnenaz On descend dans la vallée de la Jougnenaz par la route derrière l'église. Un conseil aux amateurs de randonnée pédestre : une belle promenade le long du chemin qui suit le cours de la petite rivière vers l'amont, puis un sentier plus rude en direction du col de l'Aiguillon (en territoire suisse) avec de beaux coups d'œil sur l'Aiguille-de-Baume. La vallée de la Jougnena, c'est aussi le hameau de La Ferrière et la chapelle Saint-Maurice. La chapelle demeure un des rares exemples de l'art roman dans le Haut-Doubs. Mais le prieuré, établi par l'abbaye d'Agaune sur la route qui reliait Saint-Maurice (en Valais) à Saint- Bénigne-de-Dijon, a disparu. Rebâtie au XIIe siècle sur une crypte carolingienne, cette chapelle a été remaniée à la fin du Moyen Age et au XVle siècle (le chevet à pans coupés a été démoli). Elle est constituée d'une nef unique voûtée en berceau brisé ; le pignon oriental est percé de trois baies en plein cintre. La crypte est formée de trois travées voûtées d'arêtes et perpendiculaires à l'église. Les chapiteaux du chœur et de la crypte sont décorés de têtes, de personnages et d'entrelacs, ce qui confirme l'origine très ancienne de cet édifice (J. Guiraud). À signaler aussi la petite chapelle Saint-Claude à Entre-Ies-Fourgs, construite en 1687 (le clocheton est du XIXe siècle). Deux statues, caractéristiques de l'art populaire (XVIIe siècle) par une certaine naïveté dans l'expression, y représentent la Vierge et saint Jean; elles forment un ensemble avec le Christ en croix suspendu à l'arc central du chœur. Depuis Entre-Ies-Fourgs, une randonnée jusqu'au sommet du Suchet (1 588 mètres) permet de belles perspectives sur toute la région. S'impose aussi une visite au site de Piquemiette (depuis Les Tavins), au pied même des rochers du Mont-d'Or ; plusieurs télésièges et une dizaine de remontées mécaniques font de ce site le second pôle de ski alpin avec celui de Métabief (les deux sites sont d'ailleurs reliés depuis 1986). le bourg de Jougne Le site est remarquable. On le découvre depuis l'esplanade à côté du monument aux morts. Le village est construit sur un "platelet" (suivant l'expression de Lucien Febvre) qui domine de plus de cent mètres la vallée de la Jougnenaz. À droite (pour l'observateur depuis l'esplanade), les escarpements calcaires du Mont-d'Or ; à gauche, la coupure de la Jougnenaz en direction du col de l'Aiguillon ; en face, au-delà de la vallée (avec, dans le fond, le hameau de La Ferrière), le versant boisé d'Entre-Ies-Fourgs. N'oublions pas que Jougne doit son importance à cette situation géographique, sur la grande voie de passage transjurassienne. Ce qu'avait bien compris Jean de Chalon en s'installant en 1266 et en contrôlant le péage. Le village est cependant plus ancien, puisque mentionné dans plusieurs documents des XIe et XIIe siècles. Au Xllle siècle, le bourg est déjà entouré de remparts et défendu par un château fort (il ne reste de ces éléments fortifiés que quelques fragments et une ancienne porte). Animée d'abord par un commerce régional, la voie de passage par Jougne prend ensuite une importance considérable avec l'essor du grand commerce international, l'apogée se situant au XIV" siècle. On sait aussi que, comme dans l'ensemble de la région, la seigneurie est animée très tôt par une activité artisanale et métallurgique (fours et forges sont mentionnés dans un texte de la fin du XVe siècle et situés sur le bief de la Jougnenaz) - une activité qui se maintient jusqu'au XIXe siècle (forges, tréfileries et clouteries appartenant à la famille Vandel jusqu'en 1890). Il ne reste aujourd'hui rien de ce passé métallurgique. le tourisme, orienté sur les deux saisons d'hiver et d'été, a pris le relais, sans toutefois faire disparaître l'agriculture. L'église Saint-Maurice, construite en 1858, a succédé à un édifice plus ancien, dont il ne reste que la tour-clocher (1662), surmonté d'un toit à l'impériale depuis 1985. A proximité de l'église, une grosse maison rappelle le souvenir de Dionys Ordi- naire, agrégé de lettres, journaliste et ami de Gambetta, député de Pontarlier de 1880 à sa mort en 1896, et poète à ses heures; d'esprit républicain et anticlérical, son itinéraire l'a conduit " du séminaire de Nozeroy à la République de Gambetta ". (M. Malfroy) la vallée de la Jougnenaz On descend dans la vallée de la Jougnenaz par la route derrière l'église. Un conseil aux amateurs de randonnée pédestre : une belle promenade le long du chemin qui suit le cours de la petite rivière vers l'amont, puis un sentier plus rude en direction du col de l'Aiguillon (en territoire suisse) avec de beaux coups d'œil sur l'Aiguille-de-Baume. La vallée de la Jougnena, c'est aussi le hameau de La Ferrière et la chapelle Saint-Maurice. La chapelle demeure un des rares exemples de l'art roman dans le Haut-Doubs. Mais le prieuré, établi par l'abbaye d'Agaune sur la route qui reliait Saint-Maurice (en Valais) à Saint- Bénigne-de-Dijon, a disparu. Rebâtie au XIIe siècle sur une crypte carolingienne, cette chapelle a été remaniée à la fin du Moyen Age et au XVle siècle (le chevet à pans coupés a été démoli). Elle est constituée d'une nef unique voûtée en berceau brisé ; le pignon oriental est percé de trois baies en plein cintre. La crypte est formée de trois travées voûtées d'arêtes et perpendiculaires à l'église. Les chapiteaux du chœur et de la crypte sont décorés de têtes, de personnages et d'entrelacs, ce qui confirme l'origine très ancienne de cet édifice (J. Guiraud). À signaler aussi la petite chapelle Saint-Claude à Entre-Ies-Fourgs, construite en 1687 (le clocheton est du XIXe siècle). Deux statues, caractéristiques de l'art populaire (XVIIe siècle) par une certaine naïveté dans l'expression, y représentent la Vierge et saint Jean; elles forment un ensemble avec le Christ en croix suspendu à l'arc central du chœur. Depuis Entre-Ies-Fourgs, une randonnée jusqu'au sommet du Suchet (1 588 mètres) permet de belles perspectives sur toute la région. S'impose aussi une visite au site de Piquemiette (depuis Les Tavins), au pied même des rochers du Mont-d'Or ; plusieurs télésièges et une dizaine de remontées mécaniques font de ce site le second pôle de ski alpin avec celui de Métabief (les deux sites sont d'ailleurs reliés depuis 1986).

 
 
 

 

La visite des Hôpitaux-Neufs

En rang, la classe de CM2B est passée aux Hôpitaux-Neufs pour faire des achats, tous avaient dans leur sac le carnet de chèques junior. Nous nous sommes divisés en 3 groupes : l'un était avec Denis, notre prof., les deux autres groupes étaient accompagnés par nos animateurs. Tous les groupes sont passés à la maison de la presse, l'église et les magasins (l'église est très belle de l'intérieur).Les vitraux qu'on a vu étaient très impressionnants. On a même appris qu'il y avait un prêtre qui écoutait les pêchés des personnes. En revenant à Jougne, on avait les jambes en compote.

Histoire de Métabief et des Hôpitaux-Neufs

Métabief et Les Hôpitaux-Neufs se sont délibérément tournés vers le tourisme. Depuis l'installation en 1953 d'un premier télébenne sur les pentes du Mont-d'Or, les équipements se sont développés sur l'ensemble de la station : infrastructure hôtelière et gîtes ruraux, meublés et résidences de vacances, pistes de ski de descente et de fond, remontées mécaniques, équipement commercial. Le syndicat d'initiative est établi aux Hôpitaux-Neufs mais c'est à Métabief qu'ont trouvé place le nouveau télésiège et la piste de luge d'été. Les deux communautés rurales sont très anciennes, puisqu'elles apparaissent dans les textes au Xllle siècle. En 1282, Jean de Chalon-Arlay obtient du comte de Bourgogne l'autorisation de créer un hôpital à Jougne ; un premier établissement a sans doute été créé à l'emplacement actuel des Hôpitaux-Vieux, puis un second aux Hôpitaux-Neufs En tout cas, ces deux communautés sont citées au XIVe siècle, dans une charte (1393) qui accorde aux habitants de la seigneurie de Jougne la suppression de la mainmorte (le bourg de Jougne avait été affranchi en 1314). Métabief, qui appartient également à la maison de ChaIon, est cité à peu près à la même époque, dans des accords de délimitation signés en 1278 et 1280. L'église des Hôpitaux-neuf (1694) est l'un des plus intéressants édifices religieux du Haut Doubs, essentiellement pour son décor intérieur.