On a visité la boissellerie. Pour y aller, il faut traverser la Suisse. Enfin ! Nous sommes arrivés. Nous avons vu un plan qui montrait tout le cours de l'Orbe. Nous avons trouvé ça intéressant. On est monté dans le car pour rentrer et, sur le trajet de retour, on s'est arrêté quelques minutes pour voir une élevage de bisons. Après, nous sommes sortis de Suisse pour rentrer à Jougne.

 

L'abattage s'effectue de préférence en lune dure, pour une meilleure conservation du bois. L'ébranchage et l'écorçage se font à la hache. La scie à arçon était utilisée pour tronçonner (couper en travers). Pour déplacer les grumes, à la bonne saison, on utilisait le train avant du voiturier. Dans la neige en hiver, la liotze (une sorte de traineau).
À partir de 1750, des menuisiers se spécialisèrent dans la fabrication, à partir de planches, de petites cabines en épicéa : les cabinets d'horloge. Après les avoir assemblés par clouage, ils les vendaient à d'autres artisans du village : les peintres en cabinets. Ceux-ci avaient inventé une peinture à base de colle d'os qu’ils étalaient de façon à obtenir du faux bois. Ils gravaient ensuite des motifs floraux, notamment des épis d'orge, avant que la colle ait séché. Les boites à sel étaient fabriquées et décorées par les mêmes artisans.

La fabrication des boites à fromage

Elle dérive de la fabrication des boites à pharmacie et est plus récente (1890). Les boites à fromage pouvaient être assemblées avec du métal. Les premières l'étaient avec : des clouets ou des pointes (lamelles de fer blanc débitées à la cisaille et pinçant les deux extrémités de la targe – lamelle d'épicéa). C'est un peu l'ancêtre de l'agrafe.